Les multi contrats :
Un agent disposant d’un contrat à temps partiel sur le foncement d’un article du code général de la fonction publique peut se voir ouvrir un complément de service sur le même fondement juridique, par le même employeur public et sur le même programme budgétaire via un avenant à son contrat.
Un agent peut se voir offrir un contrat à temps complet, pour une période déterminée, prévoyant 2 affectations (une principale, une secondaire). Cette solution peut être adaptée dans les zones denses en particulier dans les contrats de suppléance et de remplacement.
Mentions obligatoires de votre contrat
Outre ces mentions obligatoires sur le contrat, l’administration doit porter à votre connaissance par écrit au plus tard dans un délai de 7 jours calendaires à compter du premier jour d’exercice des fonctions (décret 2023-845 du 30 aout 2023):
Mon contrat me permet il d’être en CDI ?
Le fondement juridique définit votre contrat et vos droits.
Certains contrats sont renouvelables au-delà des 6 ans en CDI sous réserve que vos contrats relèvent des articles figurant ci-dessous.
CONTRATS DANS LE CADRE D’UN BESOIN PERMAMENT :
Nouvelle numérotation suite inclusion dans le Code générale de la fonction publique | Ancienne numérotation Décret n°86-83 du 17 janvier 1986 et loi 84-16 | Descriptif du besoin de l’autorité |
332-2 1° | Article 4,1° | Absence de corps de fonctionnaires susceptible d’assurer les fonctions correspondantes |
332-2 2-a | Article 4,2° -a | Lorsqu’il s’agit de fonctions nécessitant des compétences techniques spécialisées ou nouvelles |
332-2 2°-b | Article 4,2°-b | Lorsque l’autorité de recrutement n’est pas en mesure de pourvoir l’emploi par un fonctionnaire présentant l’expertise ou l’expérience professionnelle adaptée aux missions à accomplir à l’issue du délai prévu par la procédure mentionnée à l’article 311-2 ( 61). |
332-2 3 | Article 4, 3° | Lorsque l’emploi ne nécessite pas une formation statutaire donnant lieu à titularisation dans un corps de fonctionnaires |
332-3 | Article 6 modifié | Service n’excédant pas 70 % d’un temps complet |
Par ailleurs d’autres conditions pour le CDI sont requises (article L332-4 du CGFP).
Points d’attention
La prise en compte des années pour le calcul des 6 ans s’effectue de la même façon pour un temps partiel ou incomplet que pour un temps complet.
Si le terme des 6 ans arrive lors de l’exécution d’un contrat à durée déterminée, la transformation en CDI est automatique et ce CDD est réputé être un contrat à durée indéterminée. L’administration doit la formaliser par avenant. Si vous ne souhaitez pas accepter cette transformation, vous pouvez refuser et donc votre contrat aura pour terme la date de fin initialement prévue dans votre CDD.
Attention, un CDI obtenu est portable ! Vous ne recommencez pas avec un contrat à durée déterminée. (Article 332-5 du CGFP) D’autres contrats n’imposent pas à l’administration la transformation en CDI
A&I Unsa revendique le fait qu’une succession de contrats établis sur ces articles témoignent d’un réel besoin permanent et réclame la requalification
sur la base de l’article 331-2 1°
La protection fonctionnelle est la protection due par l'employeur public à ses agents en raison de leurs fonctions. C'est une obligation essentielle pour l'UNSA Fonction Publique. La parution d'un guide est l'occasion de le rappeler.
Le 14 septembre 2023, le ministre de la transformation et de la fonction publiques présentait un plan de protection des agents face aux violences dont les agents de la fonction publique sont victimes. Un guide vient d'être publié.
Chaque agression d'un agent public nécessite une réponse. Pour l'UNSA Fonction Publique, l'employeur se doit d'apporter un soutien à l'agent victime.
Il est très important de démontrer aux agents que tous les signalements sont suivis d’effet.
Dès qu'un agent est victime d'agression, il doit formuler une demande écrite à son employeur afin d'obtenir le déclenchement du dispositif de protection fonctionnelle. L'UNSA Fonction Publique conseille aussi d'alerter son syndicat UNSA.
L'UNSA Fonction Publique estime que le choix d'un avocat est un droit fondamental qui doit rester à l'agent public faisant l'objet de tout type d'agression. L'employeur public n'est pas en droit d'imposer un avocat.
Une convention négociée entre l'administration et l'avocat doit fixer les conditions de prise en charge des frais de justice et éviter toute avance de frais de la part de l'agent public concerné. Attention, en l'absence de convention, l'employeur aura plus de possibilités de contester les montants engagés par l'Agent.
Quand demander la protection fonctionnelle ?
Est concerné tout agent public qui, en raison de ses fonctions ou en sa qualité d’agent public, est :
A savoir
Le plan annoncé par le ministre prévoit une série de mesures :
L’UNSA Fonction publique s'est déjà félicité que la protection fonctionnelle devienne un droit tangible pour tous les agents
publics.
Il est important que l'État affiche son soutien aux agents publics et réaffirme la tolérance zéro contre tous types d'agression.
Un nouveau guide à destination des agents publics
Un guide de la protection fonctionnelle des agents publics permet de répondre à plusieurs questions et d'aller plus loin sur ce sujet vient d'être publié par la DGAFP.
Ne jamais oublier que la protection fonctionnelle n’est pas automatique : il faut la demander !
Prenez connaissance de la circulaire académique ci jointe . Forfait allant de 100€ à 300 € par an. Vous trouverez aussi les formulaires de demande. La demande doit être formulée avant le 31 décembre 2023.
Retrouvez ci dessous la circulaire académique qui précise les modalités et les conditions de versement. La demande est à formuler avant le 10 décembre 2023.
Concrètement, cette prise en charge de 75 % des frais d’abonnement s’applique aux agents publics (fonctionnaires et contractuels) ayant souscrit un abonnement de transports en commun auprès d’une entreprise de transport public ou, auprès d’un service public de location de vélos.
Pour demander cette prise en charge améliorée, c’est la même démarche que vous faites habituellement via l’application « Colibris » ou auprès de votre gestionnaire RH.
Pour rappel, cette prise en charge des frais d’abonnement de transport est cumulable avec le versement du forfait mobilité durable (cf article en
dessous).
Indépendamment des autres mesures pour soutenir le pouvoir d’achat que nous jugeons insuffisantes, l’UNSA Éducation salue cette décision.
Elle permet d’inciter davantage les agents qui le peuvent, à faire le choix des transports en commun et de la sobriété énergétique.
Une habitude nécessaire pour répondre aux enjeux climatiques.
Congé de présence parentale
Nouveautés
Rappel
Le congé de présence parentale est accordé à l’agent lorsque la maladie, l’accident ou le handicap d’un enfant à charge présente une particulière gravité rendant indispensables une présence soutenue de sa mère ou de son père et des soins contraignants. Ce congé est de droit, sur demande écrite du fonctionnaire. Le nombre de jours de congé dont il peut bénéficier à ce titre ne peut excéder trois cent dix jours ouvrés au cours d’une période de trente-six mois, qui peut être réouvert si la gravité de la pathologie de l’enfant nécessite une présence soutenue des parents et des soins contraignants.. Il peut être pris de manière continue, sous forme d'un temps partiel ou de périodes fractionnées d'au mins une demi-journée. La période de congé ne peut être imputée sur la durée du congé annuel.
Ce congé n’est pas rémunéré. Il peut être indemnisé par la Caf sous la forme de l’Allocation Journalière de Présence Parentale (AJPP). L’agent peut percevoir 310 AJPP sur la période maximale de trois ans et 22 AJPP au maximum par mois.
Son montant est de :
Congé du proche aidant
Nouveautés
Rappel
Le congé de proche aidant permet à l'agent de cesser temporairement son activité pour s'occuper d'une personne handicapée ou invalide ou en en perte d'autonomie ou âgée ou avec laquelle il réside ou entretient des liens étroits et stables. Ce congé est d’une période maximale de trois mois renouvelable dans la limite d’un an sur l’ensemble de la carrière. Il peut être pris pour une période continue, pour pour des périodes fractionnées d’au moins une demi-journée ou sous forme d’un temps partiel.
Ce congé n’est pas rémunéré. Il peut être indemnisé par la Caf sous la forme de l’Allocation Journalière du Proche Aidant (AJPA). L’agent peut percevoir 66 AJPA sur toute sa carrière et 22 AJPA au maximum par mois.
Son montant est de :
La GIPA (Garantie individuelle de pouvoir d’achat) est une indemnité qui vous est versée si votre pouvoir d’achat a trop baissé depuis les 4 dernières années civiles. Elle a été créée en 2008 et reconduite depuis chaque année… pour l’instant.
Conditions :
Votre employeur va comparer :
Si votre rémunération indiciaire brute a augmenté moins vite que l’inflation alors vous allez percevoir la GIPA !
Quelques précisions :
Combien allez vous percevoir ?
Par un arrêté publié en août 2023, le gouvernement a retenu un taux d’inflation de 8.19% pour la période 2018-2022.
Pour savoir si vous êtes éligible à la GIPA 2023 et combien vous allez percevoir, cliquez sur https://www.unsa-fp.org/archives/calculette-gipa-2023.php :
En principe , elle vous est automatiquement versée en fin d'année et fait l'objet d'une circulaire académique. SI VOUS Y AVEZ DROIT, vous pouvez prévenir la
DPAE en amont.
La GIPA est un dispositif absolument nécessaire pour veiller à ce que le pouvoir d’achat des collègues ne soit pas trop impacté par la hausse de l’inflation.
Mais ce n’est pas du tout suffisant ! L’UNSA Éducation veille à ce que ce dispositif soit reconduit chaque année. Mais il n’est pas possible de se satisfaire d’une indemnité qui vienne limiter les dégâts pour les plus durement touché∙es d’entre nous.
La progression ne carrière ne peut consister en un très pénible et aléatoire maintien du pouvoir d’achat due au fait que notre progression dans les échelons vienne peu ou prou compenser la perte due à l’inflation.
Comme dans le secteur privé, la progression de carrière doit permettre une progression du pouvoir d’achat. Sinon, ce n’est plus une progression de carrière, mais au mieux une stagnation de carrière.
L’UNSA Éducation considère que l’augmentation de 1,5% du point d’indice obtenue en juillet 2023 est une mesure a minima, qui doit être complétée. Elle exige l’ouverture d’une nouvelle concertation salariale. Chaque agent∙e doit pouvoir vivre dignement et être rémunéré∙e justement, à la hauteur du travail fourni et de ses compétences mises au service public d’éducation.
Vous êtes en difficulté professionnelle, en situation de harcèlement ou victime d’un management toxique, sortez de votre isolement ! Des professionnels sont à votre écoute.
Dans le cadre d’actions concertées, en vue de promouvoir la qualité de vie au travail et d’accompagner les personnels exposés à des risques professionnels (épuisement professionnel, harcèlements…), les ministères MENJS/MESR et la MGEN se sont engagés dans des actions d’aide et de suivi des personnels en mettant en place des réseaux Prévention, Aide et Suivi (PAS) par convention entre le Recteur d‘Académie et/ou le Directeur Académique des services de l‘Education Nationale (DA-SEN), et la MGEN.
Le réseau PAS, c’est notamment l’accès à des Espaces d’Accueil et d’Ecoute :
La possibilité lors d’entretiens avec des écoutants de faire le point en toute confidentialité, dans le respect de la vie privée, du secret professionnel et médical.
Des réponses immédiates et adaptées à chaque situation qu’elles soient personnelles, professionnelles ou les deux, avec une orientation si nécessaire vers des dispositifs sociaux ou médicaux appropriés.
En signant un accord cadre le 23/11/2018 les ministères de l’Éducation nationale et de la Jeunesse (MENJ), de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation (MESRI) et de la mutuelle générale de l’éducation nationale (MGEN) ont renforcé leur partenariat dans les domaines de la santé et du bien-être des personnels pour les deux ministères précités. Cet accord-cadre a pris effet le 1er janvier 2019 pour une durée de cinq ans.
A&I UNSA vous invite à utiliser ce dispositif si nécessaire en vous rappelant qu’il est ouvert à toutes et tous.
Nous sommes également à votre écoute, pour vous accompagner au quotidien : contactez-nous à aeti@aeti-unsa.org
L’agent qui aura l'intention d'introduire un recours devant le tribunal administratif contre une décision administrative relative à sa situation individuelle aura l’obligation de saisir un médiateur.
C’est une procédure extrajudiciaire gratuite et rapide qui a pour objectif de régler à l’amiable un litige entre l’agent·e et l’administration. L’agent·e aura l’obligation de saisir un médiateur avant l’introduction d’un recours devant le tribunal administratif contre une décision administrative relative à sa situation individuelle.
Faisant l’objet d’une expérimentation depuis plus de 2 ans, sur un périmètre défini, avec un bilan globalement positif et encourageant, le dispositif de médiation préalable obligatoire est pérennisé et généralisé tout en prévoyant certaines évolutions.
Lors de la présentation du décret, l’UNSA a demandé et obtenu l’intégration d’un amendement permettant aux agent·es d’être accompagné·es dans le cadre de la MPO par la personne de leur choix.
Les décisions administratives individuelles défavorables relatives :
– A la rémunération (traitement, IR, supplément familial, indemnités, prestations familiales obligatoires) ;
– Aux positions statutaires (détachement, disponibilité ou congés non rémunérés prévus pour les agent·es contractuel·les) ;
– A la réintégration ;
– Au reclassement de l’agent·e à l’issue d’un avancement de grade ou d’un changement de corps obtenu par promotion interne ;
– A la formation professionnelle ;
– A l’aménagement des postes de travail (travailleurs handicapés, fonctionnaires n’étant plus en mesure d’exercer leurs fonctions).
Le dispositif s’applique désormais à tous les agent·es relevant du ministère de l’Education Nationale. Le/la médiateur·rice académique reste compétent·e.
S’agissant des agent·es de la fonction publique territoriale, la MPO est étendue à tout le territoire national. Le centre de gestion de la fonction publique reste compétent pour les agent·es des collectivités territoriales.
La MPO doit être engagée dans le délai de deux mois. La saisine du médiateur s’effectue par une lettre de l’intéressé et une copie de la décision contestée ou, lorsqu’elle est implicite, une copie de la demande ayant fait naître cette décision. Toutes les adresses des médiateur.rices académiques sont ici.
La saisine du médiateur interrompt le délai de recours contentieux et suspend les délais de prescription, qui recommencent à courir à compter de la date à laquelle la médiation est terminée.
Les nouvelles dispositions s’appliqueront aux recours formés contre les décisions intervenues à compter du 1er jour du mois suivant la publication du décret, qui devrait paraître début mars 2022.
Pour les décisions prises par une collectivité territoriale ou un établissement public local, ces dispositions s’appliqueront à compter du 1er jour du mois suivant la conclusion de la convention prévue avec le centre de gestion.
L’UNSA-Education favorable à la médiation, reste cependant prudente sur sa généralisation avant la fin de l’expérimentation.
- Les parents agent·es publics qui apprennent la pathologie chronique ou le cancer de leur enfant pourront bénéficier d’une autorisation spéciale d’absence (ASA).
– des aménagements pour la scolarité avec la mise en place d’un accueil adapté, des échanges sur la transition et le retour de l’enfant au sein de sa classe et la possible transmission du PAI au centre d’examen.
Un nouveau congé
Sont concernés les parents qui apprennent la pathologie chronique nécessitant un apprentissage thérapeutique ou le cancer de leur enfant. Ils pourront bénéficier d’une autorisation spéciale d’absence (ASA) de deux jours.
Les modalités d’application pour les agent·es publics devront être définies par décret en Conseil d’État. La liste des pathologies chroniques doit être définie par le ministère de la Santé.
Pour l’UNSA, cette mesure spécifique doit bénéficier à chacun des parents. Cette ASA doit être de droit et sans perte de traitement.
Accompagner ces élèves dans leur scolarité
Cette nouvelle loi prévoit plusieurs dispositions pour accompagner les élèves atteints de pathologies chroniques et pour prévoir des aménagements
– une réunion portant sur les modalités de mise en œuvre du projet d’accueil individualisé (PAI) peut être organisée à compter de l’annonce du diagnostic d’une pathologie chronique ou d’un cancer ou en amont de l’arrivée de l’enfant dans l’établissement. Cette réunion est prévue pour la mise en place d’un aménagement pour un accueil adapté aux différents temps de présence de l’élève au sein de l’école ou de l’établissement scolaire;
– en cas d’ hospitalisation ou pour une absence prolongée du milieu scolaire, les parents peuvent demander un temps d’échange pour faciliter la transition et le retour de l’enfant au sein de sa
classe afin de garantir son inclusion;
– concernant les examens, le PAI d’un élève peut être communiqué au centre d’examen lorsque le lieu ne relève pas de l’établissement dans lequel il est inscrit. Le PAI peut préciser si la présence d’un professionnel de santé dans le centre d’examen est souhaitable lors de ces épreuves;
Le gouvernement a publié cette loi en décembre dernier. Mais plusieurs modalités d’application doivent être précisées par la publication de décrets. Nous suivrons avec attention ce dossier et vous informerons des prochaines étapes.
Un peu d'histoire
En 2015, le capital décès d'un agent public était devenu forfaitaire, d'un montant de 13 600 €. Le montant était réduit à 3 400 € lorsque le décès intervenait après 62 ans. Ce qui était pour l'UNSA très insuffisant et une injustice. L'UNSA Fonction Publique demandait depuis lors un retour aux dispositions antérieures, un montant déterminé par la rémunération annuelle.
En 2021, un décret pour cette seule année avait été publié en février 2021 permettant le rétablissement d'un véritable capital décès.
Le décret n° 2021-1860 du 27 décembre 2021 le rend pérenne au-delà en 2022, sans limite de date.
Le montant du capital décès
Pour les fonctionnaires, il est égal à la dernière rémunération brute annuelle. Cette rémunération comprend le traitement, l'indemnité de résidence, le supplément familial de traitement ainsi que les indemnités instituées par un texte législatif ou réglementaire. Pour le calcul du traitement, il est utilisé l'indice détenu par le fonctionnaire le jour de son décès.
Si le fonctionnaire était âgé de soixante-deux ans et plus et non encore admis à faire valoir ces droits à retraite, le montant du capital décès est égal au quart de la rémunération brute annuelle. Le calcul s'opère dans les mêmes conditions que précédemment.
Pour les agents contractuels affiliés à l'Ircantec, le montant du capital décès est égal à la somme des salaires perçus dans les douze mois précédant la date du
décès, diminué de 3 400 €. Si ce montant est inférieur à 75 % des salaires perçus au cours des douze derniers mois, alors le capital décès sera égal à ce seuil des 75%.
Ces dispositions s'appliquent maintenant aux ayants droit de l'agent décédé à partir du 1er janvier 2021.
Les ayants droits
Le 24 novembre 2021, en séance plénière du Conseil commun de la Fonction publique, l'UNSA a voté favorablement pour 2 évolutions favorables aux proches aidants et aux femmes enceinte.
La mise en œuvre de l'"Accord télétravail" nécessite de modifier le décret n°2016-151 du 11 février 2016 relatif aux conditions et modalités de mise en oeuvre du télétravail dans la fonction publique.
Deux évolutions vont survenir :
Pour l'UNSA, ces nouvelles dispositions peuvent faciliter la vie quotidienne des agent(e)s concerné(e)s en leur permettant de mieux concilier leurs activités professionnelles et leur vie personnelle.
Les congés bonifiés ont été modifiés par décret du 2 juillet 2020. La DGAFP a mis en ligne un guide à destination des agents et des services RH des trois versants.
A l'État, les congés bonifiés sont maintenant ouverts :
Pour les agents des trois versants, les congés bonifiés sont réduits à trente-et-un jours maximum au lieu de deux mois au plus. Cette prise de congés peut intervenir chaque deux ans au lieu de trois ans auparavant.
L'UNSA Fonction Publique revendique l'extension des congés bonifiés aux agents contractuels en CDI des versants territoriaux et hospitaliers ainsi que pour les agents exerçant dans le Pacifique ou y ayant leur CIMM.
L'UNSA a donné un avis favorable à ce décret qui améliore le pouvoir d'achat des agents publics de l'État de 180 € annuel.
Elle estime que c'est un premier pas de l'employeur pour participer à la protection sociale complémentaire des agents en matière de santé.
Le décret 2021-1164 a été publié au JO du 8 septembre 2021
Bénéficier du forfait de 15 € : mode d'emploi
Comment faire pour en bénéficier ?
Le conseil de l'UNSA :
Qui peut en bénéficier ?
Le forfait sera de 15 €, que l'agent exerce à temps partiel ou à temps complet.
Un décret n° 2021-1123 du 26 août 2021 a été publié au Journal officiel samedi 28 août pour instituer un "forfait télétravail". Le texte résulte de l'accord cadre du 13 juillet relatif au télétravail dans les 3 versants de la fonction publique.
Pour l'UNSA, l'application de l'accord cadre dès la rentrée était essentielle.
Le décret 2020-1557, pris en application de la loi Transformation de la Fonction Publique, fixe les modalités de mise en œuvre et d’utilisation du congé de proche aidant pour les fonctionnaires et les contractuels de droit public. L’UNSA Fonction Publique se réjouit de ce nouveau droit accordé aux agents. Elle regrette la trop faible indemnisation. Elle vous détaille les modalités de ce nouveau congé.
Les fonctionnaires titulaires ou stagiaires, les contractuels de droit public ainsi que les personnels médicaux, odontologiques et pharmaceutiques exerçant en établissement public de santé bénéficient d’un congé de proche aidant, non rémunéré, mais indemnisé partiellement par l’allocation journalière de proche aidant (AJPA). Ce congé est de droit.
Ce congé est d’une période maximale de trois mois renouvelable dans la limite d’un an sur l’ensemble de la carrière. Il peut être pris pour une période continue, pour pour des périodes fractionnées d’au moins une journée ou sous forme d’un temps partiel
La personne aidée présente un handicap ou une perte d’autonomie d’une particulière gravité. Elle peut être :
L’agent qui souhaite en bénéficier adresse sa demande au moins un mois avant le début du congé :
Dans sa demande, il doit indiquer les dates prévisionnelles de congé et les modalités d’utilisation (période continue, fractionnée ou temps partiel).
Il doit fournir les pièces suivantes :
Le renouvellement du congé se demande au moins quinze jours avant la fin de celui-ci. La modification des dates prévues ou de la modalité d’utilisation se demande au moins quarante-huit heures avant cette modification.
Aucun délai n’est applicable pour la demande, le renouvellement ou la modification dans les cas suivants :
Dans les cas suivants, l’agent peut mettre fin à son congé de façon anticipée ou y renoncer :
La demande de reprise de service doit se faire au moins quinze jours avant la date prévue, en cas de décès, le délai est ramené à au moins huit jours.
Fonctionnaires :
La durée passée dans le congé de proche aidant est assimilée à une période de service effectif et est prise en compte pour la constitution et la liquidation des droits à pension.
Le fonctionnaire titulaire reste affecté dans son emploi. Dans la FPE, si cet emploi est supprimé ou transformé, le fonctionnaire est affecté dans l’un des emplois correspondant à son grade le plus proche de son ancien lieu de travail. Le fonctionnaire peut demander à être affecté dans un emploi plus proche de son domicile. Dans ce même cas, dans la FPH, le fonctionnaire bénéficie d’une priorité de mutation.
Le fonctionnaire stagiaire qui a bénéficié de ce congé voit sa date de fin de stage reportée d’un nombre de jours ouvrés égal au nombre de jours de congé. Le fonctionnaire qui doit un stage préalable à un changement de corps ou de cadre d’emploi peut demander le report du début de ce stage après la date de fin ce son congé de proche aidant. La durée d’utilisation de ce congé est comptée intégralement lors de la titularisation de l’agent dans le calcul du classement et de l’avancement.
Agents contractuels :
Ceux-ci conservent le bénéfice de leur contrat à l’issue de ce congé dans les conditions de réemploi suivantes :
L’APJA se demande auprès de la CAF. Elle est versée dans la limite de 66 jours durant l’ensemble de la carrière professionnelle pour une ou plusieurs personnes aidées. Chaque membre d’un couple peut en bénéficier. Chaque bénéficiaire a droit à un maximum de 22 jours par mois.
Montant depuis le 30 septembre 2020 :
Est publié au JO n°260 du 25 octobre 2020 le décret n° 2020-1296 du 23 octobre 2020 relatif à l'indemnité de fin de contrat dans la fonction publique.
Le décret détermine les modalités d'attribution et de calcul de l'indemnité de fin de contrat dans la fonction publique créée par l'article 23 de la loi du 6 août 2019 de transformation de la fonction publique. Ces dispositions sont intégrées aux décrets régissant les principes généraux applicables aux agents contractuels dans les trois versants de la fonction publique.
Le fonctionnaire peut être placé en congé de longue durée (CLD), après avis du comité médical. Le bénéfice du CLD est ouvert pour maladie professionnelle ou non professionnelle.
Réglementairement, le télétravail est une modalité d’organisation du travail, reposant sur une démarche volontaire de l’agent, afin de lui permettre de travailler ailleurs que dans son service ou ses locaux habituels, de manière régulière.
Ainsi, tout agent de la fonction publique, fonctionnaire et contractuel, peut exercer une partie de son activité en télétravail, si cette activité peut être réalisée à distance, aux moyens d’outils informatiques.
Conditions d’accès relatives à l’activité
Sont considérées comme éligibles au télétravail, les activités autres que celles qui répondent à au moins l’un des critères suivants :
– la nécessité d’assurer un accueil ou une présence physique dans les locaux de l’administration auprès de tiers (agents, usagers, élèves, étudiants, apprentis, stagiaires…) ou en raison des équipements matériels spécifiques nécessaires à l’exercice de l’activité ;
– les activités se déroulant par nature en dehors des locaux de l’administration ;
– l’accomplissement de travaux nécessitant l’utilisation de logiciels ou applications dont la sécurité ne peut être garantie en dehors des locaux de l’administration ;
– le traitement de données confidentielles ou à caractère sensible, dès lors que le respect de la confidentialité de ces données ne peut être assuré en dehors des locaux de travail.
L’inéligibilité de certaines activités au télétravail, si celles-ci ne constituent pas la totalité des activités exercées par l’agent, ne s’oppose pas à la possibilité pour l’agent d’accéder au télétravail dès lors qu’un volume suffisant d’activités en télétravail peut être identifié et regroupé.
Le chef de service ou l’autorité investie du pouvoir de nomination apprécie la compatibilité de la demande avec la nature des activités exercées, l’intérêt du service. Dans ce cadre, A&I UNSA demande que les agents en poste en EPLE ne soient pas systématiquement exclus du télétravail.
Une mise en place structurée
L’autorisation de télétravail peut être accordée pour un recours régulier ou ponctuel au télétravail.
Elle peut prévoir l’attribution de jours de télétravail fixes au cours de la semaine ou du mois.
Elle peut aussi prévoir l’attribution d’un nombre de jours « flottants » de télétravail par semaine, par mois ou par an que l’agent peut demander à utiliser auprès de son responsable hiérarchique.
Une même autorisation de télétravail peut prévoir ces différentes possibilités.
L’agent peut travailler chez lui, dans un autre lieu privé ou dans un autre local professionnel.
Une même autorisation de télétravail peut prévoir ces différentes possibilités.
L’agent ne peut pas télétravailler plus de 3 jours par semaine.
Le nombre de jours de travail dans le service ou les locaux habituels ne peut pas être inférieur à 2.
Ces seuils peuvent être calculés sur une base mensuelle.
Toutefois, l’agent dont l’état de santé, le handicap ou l’état de grossesse le justifient peut demander à télétravailler plus de 3 jours par semaine. L’autorisation est accordée pour 6 mois après avis du service de médecine préventive ou du médecin du travail. Elle peut être renouvelée après avis du service de médecine préventive ou du médecin du travail.
L’autorisation de télétravailler plus de 3 jours par semaine peut aussi être accordée à l’agent qui demande à télétravailler temporairement en raison d’une situation exceptionnelle perturbant l’accès au service ou le travail sur site.
L’administration prend en charge les coûts découlant directement de l’exercice des fonctions en télétravail : coût des matériels, logiciels, abonnements, communications et outils et de maintenance.
L’administration n’est pas obligée de prendre en charge le coût de la location d’un espace destiné au télétravail.
Quand la demande de télétravail est formulée par un agent handicapé, l’administration peut effectuer, sur le lieu de télétravail de l’agent, les aménagements de poste nécessaires. Toutefois, ces aménagements ne doivent pas engendrer des dépenses disproportionnées par rapport aux aides financières dont l’administration peut bénéficier.
Quand un agent demande l’utilisation des jours flottants de télétravail ou à télétravailler temporairement, l’administration peut l’autoriser à utilisation son équipement informatique personnel.
La procédure de demande
L’agent formule obligatoirement sa demande de télétravail par écrit à son supérieur hiérarchique.
Il précise quelles sont les conditions de télétravail qu’il souhaite : le nombre de jours souhaités (régulier ou ponctuel), et le lieu de télétravail sont à précisés obligatoirement.
S’i l’agent souhaite télétravailler chez lui ou dans un autre lieu privé, l’agent fournit une attestation de conformité des installations aux spécifications techniques.
L’administration examine la compatibilité de la demande avec la nature des activités exercées et l’intérêt du service.
L’administration fait connaître sa décision par écrit dans un délai d’1 mois maximum à partir de la date de réception de la demande.
Lorsque l’administration organise une campagne de recensement des demandes, elle répond dans un délai d’1 mois maximum à partir de la date limite de dépôt des demandes.
La décision de l’administration
L’autorisation d’exercer ses fonctions en télétravail peut prévoir une période d’adaptation de 3 mois maximum. La durée de l’autorisation est d’un an maximum. L’autorisation peut être renouvelée par décision expresse, après entretien avec le supérieur hiérarchique direct et sur avis de ce dernier.
Elle comporte les informations suivantes :
– les fonctions de l’agent exercées en télétravail ;
–le(s) lieu(x) de télétravail ;
–les conditions de mise en œuvre du télétravail et, s’il y a lieu, durée et plages horaires pendant lesquelles l’agent exerçant ses activités en télétravail est à la disposition de son employeur et peut être joint, conformément au cycle de travail de l’agent ou aux amplitudes horaires de travail habituelles ;
–la date de début du télétravail.
L’autorisation écrite de télétravail est accompagnée des pièces suivantes :
–une information indiquant les conditions d’application du télétravail à la situation professionnelle de l’agent. Elle précise notamment la nature et le fonctionnement des dispositifs de contrôle et de comptabilisation du temps de travail ;
–une précision est également donnée sur la nature des équipements mis à disposition de l’agent et leurs conditions d’installation et de restitution. Les conditions d’utilisation, de renouvellement et de maintenance et l’appui technique fourni par l’administration sont détaillées ;
–une copie des conditions de mise en place du télétravail fixées par arrêté ministériel ;
–un rappel des droits et obligations de l’agent en matière de temps de travail et d’hygiène et de sécurité.
Le refus doit être motivé par écrit et précédé d’un entretien.
L’agent peut saisir la CAP, s’il est fonctionnaire, ou la CCP, s’il est contractuel, en cas de refus à une 1re demande ou à une demande de renouvellement de télétravail.
L’agent peut également introduire un recours auprès du juge administratif de droit commun.
Les droits de l’agent en télétravail
L’agent qui exerce ses fonctions en télétravail bénéficie des mêmes droits et obligations que l’agent qui travaille dans les locaux de l’administration.
L’agent en télétravail ne bénéficie d’aucune prise en charge en matière de restauration.
Ses frais de repas ces jours-là sont à sa charge. Toutefois, l’employeur peut prévoir des conventionnements spécifiques à des restaurants administratifs proches des télécentres utilisés par l’agent.
L’agent qui change de fonctions doit présenter une nouvelle demande de télétravail.
La fin du télétravail
Il peut être mis fin au télétravail, à tout moment, par écrit, à l’initiative de l’administration ou de l’agent, en respectant un délai de prévenance de 2 mois.
Quand c’est l’administration qui met fin au télétravail, le délai de prévenance peut être réduit en cas de nécessité de service motivée.
L’interruption du télétravail à l’initiative de l’administration doit être motivé et précédé d’un entretien.
Quand il est mis fin au télétravail pendant la période d’adaptation, le délai de prévenance est d’1 mois.
Le décret du 5 mai 2020 modifiant celui du 11 février 2016 vient assouplir les conditions et les modalités de mise en œuvre du télétravail dans la fonction publique. Décret rédigé avant le début de la crise, il
trouve tout son intérêt dans cette période où ce mode de travail est privilégié.
Un certain nombre de modalités nécessiteront des clarifications du Ministère de l’Education nationale.
Ce que change ce décret
- Le recours au télétravail peut être ponctuel : en plus du télétravail régulier établi par le précédent décret, les agent.es publics, fonctionnaires ou contractuel.le.s, ont désormais la possibilité d’être autorisé.es temporairement au télétravail en raison « d’une situation exceptionnelle perturbant l’accès au service ou le travail sur le site ». Cette disposition permet de ne plus limiter le télétravail à 3 jours par semaine, formule qui était déjà en place pour raisons de santé, de handicap ou pour les femmes enceintes. L’autorisation de télétravail n’aura plus obligatoirement une durée limitée à un an et ne fixera plus forcément les jours d’exercice. Le décret instaure le principe de jours flottants par semaine, par mois ou par an.
- Le lieu d’exercice du télétravail : le décret élargit les lieux où le
télétravail est possible en autorisant celui-ci dans un ou plusieurs lieux, le domicile de l’agent, un autre lieu privé, ou tout lieu à usage professionnel. Les agent.es publics se voient ainsi
autorisé.es à recourir aux espaces de « co-working ». Mais, dans ce cas, l’employeur n’est pas tenu de prendre en charge le coût de la location d’un espace destiné au télétravail. Autrement dit,
alors que le décret précédent autorisait uniquement le domicile et les locaux professionnels autres que ceux de l'employeur en guise de lieu de télétravail, ce nouveau décret étend cette
autorisation aux lieux privés et à tout autre lieu à usage professionnel.
A noter que le télétravail s’effectue hors des locaux où est affecté l’agent.e, donc un.e enseignant.e en télétravail ne peut pas être dans son école ou établissement.
- Le matériel : La possibilité d’avoir recours au matériel informatique personnel est introduite. Lorsqu'un.e agent.e demande l'utilisation des jours flottants de télétravail ou l'autorisation temporaire de télétravail en cas de situation exceptionnelle, l'administration peut autoriser l'utilisation de l'équipement informatique personnel de l'agent.e. Un.e même agent.e peut cumuler jours fixes et jours flottants. Pour les agent.es en situation de handicap, l’administration devra mettre en œuvre, sur le lieu de télétravail, les aménagements de poste nécessaires, « sous réserve que les charges consécutives à la mise en œuvre de ces mesures ne soient pas disproportionnées ».
- Les délais de réponse de l’administration à une demande d’un.e agent.e sont ramenés à un mois maximum.
- Le décret permet une période d’essai de trois mois.
- Recours en cas de refus : La commission administrative paritaire ou la commission consultative paritaire compétentes peuvent être saisies, en cas de refus opposé à une demande initiale ou de renouvellement de télétravail formulée, ainsi que de l'interruption du télétravail à l'initiative de l'administration.
Le positionnement de l’UNSA-Education
L’UNSA-Education est favorable au télétravail. Ce décret permet d’assouplir les règles du dispositif
précédent et facilitera donc l’accès au télétravail. Cependant des zones de flous persistent et certains points demanderont quelques précisions.
- La mise à disposition d’un matériel professionnel et adapté par l’employeur doit, autant que faire se peut, rester la règle.
- La question de la prise en charge des coûts induits par la situation de télétravail (notamment si celle-ci est prolongée) devra trouver enfin des
réponses.
- Afin d’en évaluer l’application, des évaluations qualitatives et quantitatives devront être conduites afin de faire évoluer dans l’intérêt des agent.es ces
nouvelles dispositions.
- La question de la demande et de l’autorisation de télétravail demeure. Celle-ci doit préciser les modalités d’organisation, ce qui n’est pas le cas actuellement.
Elle pourrait préciser les fonctions de l’agent.e exercées en télétravail, le lieu où les lieux, les horaires, les outils à disposition, la définition des plages de travail durant lesquelles l'agent.e exerçant ses activités en télétravail est à la disposition de son employeur et peut être joint, par référence au cycle de travail de
l'agent.e ou aux amplitudes horaires de travail habituelles…
- Le télétravail ne doit pas être considéré comme le couteau suisse de la flexibilité mais il faut en faire un instrument d’amélioration de l’articulation vie
professionnelle/vie personnelle.
Le cadre
En application de l’article 72 de la loi du 6 août 2019 de transformation de la fonction publique, depuis le 1er janvier 2020, les fonctionnaires titulaires et les agents contractuels en CDI ont la possibilité de demander une rupture conventionnelle. Cette nouvelle procédure qui existe dans le secteur privé depuis une dizaine d’années permet à l’administration et un agent de convenir d’un commun accord de la fin de leur relation de travail.
La création de la rupture conventionnelle amène la disparition de l’indemnité de départ volontaire pour création/reprise d’entreprise. Seul le dispositif d’indemnité de départ volontaire liée à une opération de restructuration perdure.
Ce dispositif de cessation de fonction est mis en place expérimentalement pendant 6 ans (jusqu’au 31/12/2025) pour les fonctionnaires titulaires et à titre pérenne pour les agents contractuels en CDI. Les fonctionnaires stagiaires, les agents qui peuvent prendre leur retraite à taux plein et les fonctionnaires détachés en tant qu’agents contractuels ne peuvent prétendre à ce dispositif.
La rupture conventionnelle a pour effets d’amener :
– le versement d’une indemnité spécifique (ISRC) ;
– la radiation des cadres et la perte de la qualité de fonctionnaire ;
– l’ouverture des droits à l’allocation d’aide au retour à l’emploi (ARE) sous certaines conditions.
Il est important de préciser qu’un agent partant dans le cadre de ce dispositif ne peut revenir dans la fonction publique avant un délai de 6 ans, sauf à rembourser l’indemnité perçue.
La procédure de rupture
Elle peut être à l’initiative de l’agent ou de l’administration. Elle repose sur un accord commun, car elle ne peut être imposée par l’une ou partie. Il ne s’agit donc pas d’un nouveau droit pour l’agent qui sollicite son administration.
Cette demande est transmise par courrier en recommandé AR ou remise en main propre avec décharge.
Le délai entre la réception de la demande et le premier entretien peut être de :
– au moins 10 jours francs suivant la date de réception de la demande ;
– au plus tard un mois.
L’agent a la possibilité de se faire accompagner par un conseiller désigné par une organisation syndicale représentative, après en avoir informé au préalable l’autorité hiérarchique.
Le premier entretien préalable, conduit par l’autorité hiérarchique dont relève l’agent, porte sur les motifs de la demande, la fixation de la fin de la relation de travail, le montant possible de l’indemnité et les conséquences de la rupture conventionnelle (ARE, déontologie…).
Par ailleurs, comme le rappelle la circulaire ministérielle du 9 juillet 2020, le principe du « silence vaut refus » s’applique dans cette procédure et permet à l’administration d’éviter une décision implicite d’acceptation. Passé le délai de deux mois. Ce délai ne contraint pas l’administration à mener et à clore la procédure de discussion et de négociation dans un délai de deux mois.
Il n’existe pas de délai légal entre le premier entretien et le(s) suivant(s). Les deux parties déterminent en commun une date qui leur convient. La signature de la convention a lieu au moins 15 jours francs après la date du dernier entretien, à une date arrêtée par l’autorité dont relève l’agent.
À tout moment l’une de des parties peut refuser la rupture conventionnelle, amenant la fin de la procédure.
Conformément à l’arrêté du 6 février 2020 fixant les modèles de convention, celle-ci précise :
– les termes et la condition de sa mise en œuvre ;
– la signature par les deux parties ;
– le montant de l’indemnité, la date de cessation définitive des fonctions, correspondant au jour suivant la fin du délai de rétractation.
Exercice du droit à rétractation
Chaque partie dispose d’un droit de rétractation pendant 15 jours après signature de la convention. Ce délai débute un jour franc à compter de la date de signature. La rétraction s’exprime par courrier envoyé en recommandé AR ou remise en main propre avec décharge.
A l’issue du délai de rétraction, l’agent est radié des cadres à la date prévue dans la convention.
L’indemnité spécifique de rupture conventionnelle (ISRC), quelle montant ?
L’indemnité est déterminée en fonction de l’ancienneté (dans la limite de 24 années) et s’établit entre un montant « plancher » et un montant « plafond ».
La rémunération brute de référence pour la détermination de la rémunération est la rémunération brute annuelle perçue par l’agent au cours de l’année civile précédant celle de la date d’effet de la rupture conventionnelle.
Sont exclues de cette rémunération de référence :
– les primes et indemnités qui ont le caractère de remboursement de frais ;
– les majorations et indexations relatives à une affection outre-mer ;
– l’indemnité de résidence à l’étranger ;
– les primes et indemnités liées au changement de résidence, à la primo-affectation, à la mobilité géographique et aux restructurations ;
– les indemnités d’enseignement ou de jury ainsi que les autres indemnités non directement liées à l’emploi.
Le montant d’indemnisation s’inscrit dans l’enveloppe budgétaire dont dispose l’académie ou l’établissement concerné. Le montant minimum est la référence de base dans le cadre d’une procédure enclenchée par l’agent.
Par année d’ancienneté | Montant minimum |
De la 1ère à la 10 année révolue | 25% de mois de rémunération brute / année d’ancienneté jusqu’à 10 ans |
De la 11ème à la 15ème année révolue | 40% de mois de rémunération brute / année d’ancienneté de10 ans à 15 ans |
De la 16ème à la 20ème année révolue | 50% de mois de rémunération brute / année d’ancienneté de 15 ans à 20 ans |
De la 21ème à la 24ème année révolue | 60% de mois de rémunération brute / année d’ancienneté de 20 ans à 24 ans |
La notion d’ancienneté comprend la durée des services effectifs accomplis dans les trois versants de la fonction publique. Elle exclue les services militaires ou les contrats de droits privés.
Le montant « plafond » maximum est égal à 1 mois de rémunération brute / année d’ancienneté, dans la limite de 24 ans (deux fois la rémunération brute annuelle de l’année civile N-1).
Références réglementaires
Décret n° 2019-1593 du 31 décembre 2019 relatif à la procédure de rupture conventionnelle dans la fonction publique.
Arrêté du 6 février 2020 fixant les modèles de convention de rupture conventionnelle.
Circulaire ministérielle du 9 juillet 2020.
Avant de résumer les principaux aspects de cette loi, l’UNSA Fonction Publique tient à exprimer sa sympathie et son soutien à l’ensemble des agents publics confrontés à ce deuil familial particulièrement difficile à affronter et à surmonter.
La loi s’adresse aussi bien aux salariés du secteur privé qu’à l’ensemble des agents publics. Elle définit la durée des autorisation spéciales d’absence (ASA) de droit, ainsi que les modalités de versement de certaines allocations
Certaines dispositions de la loi n° 2020-692 du 8 juin 2020 parue au JO N° 140 du 9 Juin 2020 concernent les agents publics en tant que tels, d’autres dispositions les concernent aussi en tant que parents et en tant qu’allocataires de certaines prestations délivrées par la sécurité sociale.
Pour ce qui concerne les agents publics titulaires ou contractuels, ainsi que les ouvriers d’Etat, ils
bénéficient, de droit, d’une ASA de cinq jours ouvrables pour le décès d’un enfant.
Lorsque l’enfant est âgé de moins de vingt-cinq ans ou en cas de décès d’une personne âgée de moins de vingt-cinq ans dont l’agent a la charge effective et
permanente, cette durée est portée à sept jours ouvrés. L’agent conserve son traitement durant cette période.
Les agents bénéficient, dans les mêmes conditions, d’une ASA complémentaire de huit jours, qui peut être fractionnée et prise dans un délai d’un an à
compter du décès. Cette période est indemnisée.
Ces autorisations spéciales d’absence entrent en compte dans le calcul des congés annuels.
D’autre part, une manifestation de solidarité active est possible vis-à-vis d’un agent public dans cette situation.
De la même façon qu’un salarié du secteur privé peut le faire, un agent public peut renoncer à tout ou partie de ses jours de repos non pris au bénéfice d’un
autre agent dont l’enfant âgé de moins de vingt-cinq ans est décédé. Cette renonciation peut intervenir au cours de l’année suivant la date du décès.
Un décret spécifique, pris en Conseil d’Etat détermine les conditions d’application de cette possibilité offerte aux agents publics civils et
militaires.
Le chef de service est informé du don de jours de repos. Il ne peut pas s’y opposer.
La loi réintègre une allocation forfaitaire versée en cas de décès d’un enfant dans la liste des prestations familiales servies par la
sécurité sociale.
Cette allocation forfaitaire est attribuée, pour chaque enfant dont le décès intervient jusqu’à un âge limite, à la personne ou au ménage qui en
assumait, au moment du décès, la charge effective et permanente.
Le montant de l’allocation varie en fonction des ressources de la personne ou du ménage qui assumait la charge de l’enfant au moment du décès, selon un
barème défini par décret.
Concernant les autres allocations familiales, rappelons les dispositions générales qui s’appliquent en cas de décès d’un enfant :
La situation de la famille continue d’être appréciée, pendant ces mêmes périodes, en tenant compte de l’enfant décédé au titre des enfants à la charge effective et permanente de la personne ou du ménage, pour l’appréciation des conditions d’attribution des prestations qui lui sont dues au titre d’autres enfants.
L’Etat autorise, sur l’ensemble du territoire national, à titre expérimental, le financement de la prise en charge de la souffrance
psychique du parent ou du titulaire de l’autorité parentale, endeuillé à la suite du décès de son enfant âgé de moins de vingt-cinq ans, dans la continuité des dispositifs
existants, notamment hospitaliers. Ce dispositif concerne également les frères et sœurs de l’enfant décédé, ainsi que les enfants vivant sous le même toit.
Dans ce cadre, le médecin peut, après évaluation des besoins et de la situation des personnes concernées, les orienter vers un parcours de prise en charge
comprenant des séances réalisées par des psychologues.
C’est auprès des collectivités territoriales, des établissements hospitaliers et médico-sociaux qu’il faudra alors s’orienter.
Le décret n°2020-741 du 16 juin 2020, examiné lors du CCFP du 22 novembre 2019, est enfin publié. Il prévoit de nouvelles dispositions au régime particulier d’assurance chômage applicable à certains agents publics et salariés du secteur public.
L’UNSA Fonction Publique estime que ce texte ouvre des droits nouveaux aux agents publics.
Ce texte adapte les dispositions de l’article L.5424-1 du code du travail aux trois versants de la fonction publique et améliore les possibilités d’indemnisation des agents publics (fonctionnaires et contractuels) et les salariés du secteur public d’Orange et de La Poste.
Il précise en particulier, les cas de privation d’emploi, ouvrant droit au bénéfice de l’allocation de retour à l’emploi (ARE).
Rapide tour d’horizon des principales dispositions du décret :
Deux cas de bénéficiaires concernés par le régime d’assurance chômage dans la fonction publique ?
1) De manière générale, les personnes involontairement privées d’emploi :
2) Les autres bénéficiaires : les personnes assimilées aux cas d’ouverture liées à la perte involontaire d’emploi.
Quelles périodes d’emploi sont prises en compte ?
C’est la totalité des durées d’emploi accomplies pour le compte d’un ou plusieurs employeurs relevant des articles L. 5422-13 ou L. 5424-1 du code du travail, y compris lorsque ces durées d’emploi ont été accomplies avant, pendant et après une période de suspension de la relation de travail.
Qu’en est-il de l’obligation de recherche d’emploi ?
Pour bénéficier du versement de l’allocation de retour à l’emploi, il faut justifier de la condition de recherche d’emploi prévue à l’article L.
5421-3 du code du travail.
Ne sont pas concernés par l’obligation de recherche d’emploi, les agents publics dont la relation de travail avec l’employeur a été suspendue, lorsqu’ils
sont placés ou maintenus en disponibilité ou en congé non rémunéré en cas d’impossibilité pour cet employeur, faute d’emploi vacant, de les réintégrer ou de les
réemployer.
Qui a droit au maintien de l’allocation de retour à l’emploi ?
Quand et quels sont les cas de cessation du versement de l’allocation de retour à l’emploi ?
En complément des cas de cessation du versement de l’allocation prévus par l’article L. 5421-4 du code du travail et par les mesures d’application du régime de l’allocation de retour à l’emploi, le versement de l’allocation cesse à compter de la date à laquelle les allocataires :
Ces nouvelles dispositions au régime particulier d’assurance chômage s’appliquent aux personnes privées involontairement d’emploi à compter du 19 juin 2020.
https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000042007392&categorieLien=id
L’article 41 de la loi n°2019-828 du 6 août 2019 de transformation de la fonction publique peut modifier le calcul du supplément familial de traitement en cas de
résidence alternée de l’enfant au domicile de chacun des parents, le SFT peut désormais être partagé par moitié entre les 2 parents :
• sur demande conjointe des parents,
• ou, s’ils sont en désaccord, à la demande de l’un d’entre eux.
Le supplément familial de traitement (SFT) est versé à tout agent public, fonctionnaire ou contractuel, qui a au moins un enfant à charge. Son montant dépend du nombre d’enfants et de l’indice majoré de l’agent.
Avant la loi de transformation de la fonction publique, les agents publics qui avaient été désignés d’un commun accord gardait le bénéfice du SFT en cas de
séparation. Depuis la loi, ce n’est plus le cas systématiquement, le SFT peut être partagé.
Bon à savoir :
Cette disposition est entrée en vigueur dès le lendemain de la publication de la loi (soit depuis le 8 août 2019) et s’applique aux traitements des agents publics.
L’UNSA Fonction Publique considère que cette possibilité introduite dans la loi Fonction Publique permet de prendre en compte les changements intervenants dans les structures familiales
Les sanctions disciplinaires dans la fonction publique ont été modifiées et durcies par la loi de transformation de la fonction publique contre l’avis de
l’UNSA.
Ainsi un agent pourra être sanctionné d’un retrait de salaire de trois jours (exclusion temporaire) par son supérieur sans qu’il puisse présenter une
défense devant une commission.
Les sanctions disciplinaires dans la fonction publique ont été modifiées sur certains points par l’article 31 de la loi de transformation de la fonction publique n° 2019-828 du 6 août 2019.
Vous trouverez ci-après le tableau des sanctions applicables aux fonctionnaires titulaires des trois versants de la fonction publique.
Vous noterez que le gouvernement a eu la volonté d’uniformiser ces sanctions quel que soit le versant d’appartenance du fonctionnaire concerné.
C’est ainsi que l’exclusion temporaire de fonctions de 1 à 3 jours sans consultation du conseil de discipline (puisqu’il s’agit d’une sanction du 1er groupe) touche maintenant
aussi les fonctionnaires de la FPE et FPH.
L’UNSA Fonction Publique s’est opposée à cette mesure injuste tout en demandant le contraire, à savoir obliger les employeurs territoriaux à réunir
un conseil de discipline pour permettre à l’agent de présenter une contre argumentation. Le gouvernement a refusé notre exigence.
1er groupe
2ème groupe
3ème groupe
4è groupe
Remarque :
Le déplacement d’office ne peut en revanche n’être prononcé qu’à l’égard de fonctionnaires de l’Etat car sa mise en œuvre dans les deux autres versants
s’avèrerait quasi-impossible vu le périmètre géographique généralement limité des établissements communaux et hospitaliers.
Les sanctions disciplinaires applicables au contractuel sont quant à elles plus limitées et concernent l’ensemble de ces agents quel que soit leur employeur :
Pour ce qui concerne les procédures intéressant la mise en œuvre des sanctions disciplinaires, l’article 31 de la loi de transformation de la fonction publique a prévu certaines modalités nouvelles, dont les principales sont les suivantes.
Issue du protocole égalité professionnelle hommes/femmes, cette mesure a été âprement revendiquée par l’UNSA.
L’article 84 de la loi n°2019-828 du 6 août 2019 de transformation de la Fonction publique modifie Le II de l’article 115 de la loi n° 2017-1837 du 30 décembre 2017 de finances pour 2018, en supprimant le jour de carence imposé aux fonctionnaires et aux contractuelles en situation de grossesse.
Cette disposition s’applique au congé de maladie accordé postérieurement à la déclaration de grossesse et avant le début du congé de maternité.
L’UNSA Fonction Publique revendique toujours l’abrogation du jour de carence pour tous.
Afin de favoriser la mobilité géographique ou fonctionnelle des agents contractuels en CDI, l’article 71 de la loi n°2019-828 du 6 août 2019 prévoit la possibilité d’une reprise du contrat antérieur par un nouvel employeur quel que soit le versant de la fonction publique.
L’UNSA, favorable à cette nouvelle possibilité qui permet à agent contractuel en CDI de changer de versant, regrette que le maintien des garanties ne soit pas automatique.
La portabilité du CDI permet à l’employeur qui le souhaite de recruter directement en CDI un agent bénéficiant déjà d’un engagement à durée indéterminée avec un autre employeur quel que soit le versant de la fonction publique, dès lors qu’il s’agit d’exercer des fonctions de la même catégorie hiérarchique.
Auparavant, cette portabilité du CDI n’était possible qu’au sein du même versant de la fonction publique.
La seule condition est que l’agent soit recruté sur un emploi permanent occupé à titre permanent.
A savoir :
Ces dispositions sont entrées en vigueur dès le lendemain de la publication de la loi (soit depuis le 8 août 2019) et s’appliquent aux CDI en cours.
La loi du 5 septembre 2018 pour la liberté de choisir son avenir professionnel a modifié les conditions de la disponibilité. Désormais, « lorsqu’un
fonctionnaire bénéficie d’une disponibilité au cours de laquelle il exerce une activité professionnelle, il conserve, pendant une durée maximale de cinq ans, ses droits à
l’avancement ». C’est un droit nouveau !
L’UNSA Fonction Publique passe en revue les nouvelles dispositions liées au décret d’application, dont le projet a été soumis au CCFP du 12 novembre 2018 et
publié le 28 mars 2019. Il fixe les conditions de mise en œuvre du maintien des droits à l’avancement durant la disponibilité et modifiera la disponibilité pour convenances
personnelles.
A savoir : l’UNSA a obtenu un élargissement du principe de ce nouveau droit aux congés parentaux ou aux disponibilités pour s’occuper d’un enfant. Cet élément fait partie du projet du Protocole d’accord sur l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes dans la fonction publique, que l’UNSA signe.
Décret n° 2019-234 du 27 mars 2019 modifiant certaines conditions de la disponibilité dans la fonction publique
Quels sont les nouveaux droits pour les périodes de
disponibilité ?
Les agents qui exercent une activité professionnelle au cours de leur disponibilité pourront bénéficier, pendant une durée maximale de 5 ans, de leurs
droits à l’avancement d’échelon et de grade.
Et les activités professionnelles exercées au cours de cette période pourront également être prises en compte dans le cadre d’une promotion à un grade à
accès fonctionnel.
Des nouveaux droits… avec quels objectifs ?
Ces dispositions ont pour but de favoriser la diversification des parcours professionnels et de « valoriser la mobilité entre secteur public et
secteur privé ». Les agents qui font le choix d’exercer temporairement une activité professionnelle au cours de leur disponibilité, puis de revenir dans la fonction
publique, ne verront plus leur carrière interrompue.
Quelle est la date de mise en œuvre de ces nouveaux
droits ?
La conservation des droits à avancement s’appliquera aux mises en disponibilité et aux renouvellements de disponibilité prenant effet à
compter du 7 septembre 2018.
Quelles sont les disponibilités concernées ?
Ces nouveaux droits vont s’appliquer aux agents en disponibilité pour convenances personnelles, en disponibilité pour création ou reprise
d’entreprise, en disponibilité pour raisons familiales (par exemple, pour suivre leur conjoint, pour élever un enfant de moins de 8 ans, ou pour donner des soins à un enfant à charge ou
à un ascendant à la suite d’un accident ou d’une maladie grave ou atteint d’un handicap nécessitant la présence d’une tierce personne), ou encore en disponibilité pour études ou
recherches présentant un intérêt général.
Quelles seront les conditions pour bénéficier de ces nouveaux
droits ?
Pour conserver leurs droits à l’avancement d’échelon et de grade au cours de leur disponibilité, les agents devront exercer une activité professionnelle,
salariée ou indépendante, à temps complet ou à temps partiel :
Qui pourra bénéficier de ces nouvelles
dispositions ?
Tous les fonctionnaires, quel que soit l’employeur public dont ils relèvent et leur versant de la fonction publique, pourront bénéficier de ces nouvelles
dispositions.
Comment bénéficier de ces nouveaux droits ?
Le maintien des droits à l’avancement d’échelon et de grade sera automatique, et conditionné uniquement à la transmission à l’autorité de gestion, une
fois par an, des pièces justifiant de l’exercice effectif d’une activité professionnelle. Le maintien des droits à avancement est également conditionné au respect des obligations
déontologiques relatives aux activités professionnelles exercées au cours de la disponibilité.
Quels changements pour la disponibilité pour convenances
personnelles ?
La disponibilité pour convenances personnelles est actuellement limitée à 3 ans, renouvelable dans la limite de 10 ans. Les nouvelles
dispositions porteront cette durée à 5 ans au plus, renouvelable dans la limite d’une durée cumulée de 10 ans pour l’ensemble de la carrière.
Le renouvellement sera accordé sous réserve d’avoir demandé une réintégration au plus tard au terme d’une période de 5 ans de disponibilité pour
convenances personnelles, et accompli au moins 18 mois de services effectifs continus dans la fonction publique (ceci pour que le service public bénéficie de l’expérience et des
compétences acquises par l’agent en dehors du secteur public, et pour favoriser le maintien du lien entre l’agent et son administration).
Ces changements seront applicables le lendemain de la publication du décret au Journal Officiel.
Le renouvellement des périodes de disponibilité de droit sera-t-il également
conditionné à une réintégration préalable ?
Les disponibilités de droit ne sont pas concernées par l’obligation de réintégrer la fonction publique avant de pouvoir bénéficier d’une nouvelle
période de disponibilité. Ces dispositions concernent uniquement les disponibilités pour convenances personnelles.
L’obligation de réintégration avant l’octroi d’une nouvelle disponibilité
s’appliquera-t-elle aux disponibilités pour convenances personnelles en cours ?
Les périodes de disponibilité accordées avant l’entrée en vigueur du décret ne seront pas prises en compte pour le calcul des 5 années de disponibilité au
terme desquelles les agents seront tenus d’accomplir au moins 18 mois de services effectifs dans la fonction publique.
Textes de référence :
Le décret n° 2019-138 du 26 février 2019 publié au JO n°50 du 28 février 2019 modifie les dispositifs indemnitaires visant à accompagner les agents dans leurs transitions professionnelles consécutives à une mobilité imposée du fait d'une réorganisation de service ou de suppression de poste.
Un décret simplifiant et modifiant les dispositifs et deux arrêtés revalorisant leurs montants ont été publiés le 28 février 2019 au Journal officiel de la République.
Le décret n°2019-138 du 26 février 2019 étend désormais les dispositifs indemnitaires d’accompagnement aux personnels ouvriers des établissements industriels de l’Etat et le cas échéant, aux personnels militaires détachés sur un emploi le permettant et en simplifie les modalités de versement.
La prime de restructuration de service (PRS) :
Cette prime peut être attribuée aux agents mutés ou déplacés dans le cadre de la restructuration du service qui a entraîné un changement de
résidence administrative. Elle est versée en une seule fois, au moment de la prise de fonction de l’agent.
L’arrêté du 26 février 2019 fixe les montants de la prime de restructuration de service et de l’allocation d’aide à la mobilité du
conjoint.
La prime de restructuration service est composée de deux éléments à montants variables :
Des dispositifs peu utilisés : la prime de restructuration de service pour un montant moyen de 6 000 € a été allouée à 1 400 bénéficiaires en 2017 et le complément à la mobilité du conjoint pour un montant 6 100 € l’a été pour 6 agents en 2018 (Sources DGAFP).
L’UNSA fonction Publique avait demandé lors des réunions de concertation en 2018 que la prime de restructuration de service soit revalorisée à hauteur de la prime d’accompagnement de la réforme territoriale (PARRE), réservée aux réorganisations résultant de la fusion des régions. C’est maintenant chose faite !
A noter : Les bénéficiaires, mutés ou déplacés dans le cadre d’une opération de restructuration de service qui quittent les fonctions sur lesquelles ils ont été nommés dans les douze premiers mois suivant cette nomination sont tenus de rembourser les montants perçus.
Le complément indemnitaire d’accompagnement (CIA)
Le décret du 26 février 2019 prévoit la mise en place d’un dispositif de maintien, à titre personnel, de la rémunération, dans le cadre d’une
restructuration de service, par suite d’une affectation, de détachement ou d’intégration directe d’un fonctionnaire de l’Etat dans un autre corps ou cadre d’emploi de l’un des
trois versants de la fonction publique consécutif à une mobilité imposée du fait d’une suppression de poste. Le complément indemnitaire d’accompagnement est à la charge de
l’administration qui rémunère le fonctionnaire.
Ce décret a simplifié le dispositif en augmentant sa base unique de calcul et en supprimant la dégressivité au titre de la durée d’une même
opération.
En effet, cette base de calcul prend en compte la rémunération brute annuelle globale (au lieu du montant mensuel moyen des primes et indemnités
perçues).
Ce complément est désormais versé mensuellement pour une même opération de restructuration pendant trois ans renouvelables une fois. Son montant
est alors réévalué au bout de trois ans s’il existe une différence entre la rémunération d’origine et celle dans l’emploi d’accueil, compte tenu du corps et du cadre d’emploi.
L’indemnité volontaire de départ (IDV)
Dorénavant, en cas de restructuration de service, une indemnité de départ volontaire peut aussi être attribuée aux fonctionnaires qui quittent définitivement la fonction publique de l’État à la suite d’une démission régulièrement acceptée et aux agents non titulaires de droit public recrutés en CDI qui démissionnent.
Le décret du 26
février 2019 permet désormais l’attribution de cette prime à ces agents se situant à deux années au moins de l’âge d’ouverture de leur droit à pension (au lieu de
cinq auparavant).
C’était une revendication de l’UNSA Fonction Publique qui est maintenant concrétisée.
L’arrêté du 26 février 2019 fixe les modalités du montant modulé de l’indemnité de départ volontaire en cas de restructuration de service en fonction de l’ancienneté de l’agent.
Montant IDV = Rémunération brute annuelle perçue par l’agent au cours de l’année civile précédant celle du dépôt de la demande : 12 x Nombre d’années
échues de service effectif (dans la limite de 24 fois 1/12ème de la rémunération brute annuelle
Ce dispositif de départ volontaire a été très peu utilisé et en 2018, seulement 490 agents en ont eu recours pour un montant moyen de 18 000 €.
L’indemnité temporaire de mobilité (ITM)
Dans le cadre de restructuration de service, une indemnité temporaire de mobilité peut aussi être accordée aux fonctionnaires, aux personnels ouvriers des établissements industriels de l’État, hormis ceux du ministère de la défense, et aux agents non titulaires de droit public recrutés en CDI, dans les administrations de l’État, dans ses établissements publics et dans les établissements publics locaux d’enseignement.
L’indemnité est attribuée à la double condition de l’exercice réel d’une mobilité décidée à la demande de l’administration et de l’existence d’une
difficulté particulière à pourvoir un emploi.
Le montant de l’ITM est modulé à raison des sujétions particulières imposées par l’emploi, dans la limite d’un montant maximal pour la durée de la
période de référence fixé par arrêté Elle est payée en trois fractions successives :
Les dates d’entrée diffèrentes selon les dispositifs (voir article 14 du décret du 26 février 2019) mais les revalorisations de leurs montants sont effectives à compter du 1er janvier 2019.
Et pour les autres versants ?
L’UNSA Fonction Publique demande un accompagnement personnalisé dans les transitions professionnelles ainsi que l’adaptation des dispositifs de formation à l’évolution des métiers et cela, dans les trois versants de la fonction publique, en complément de mesures d’accompagnement pour les mobilités subies et les départs des agents fonctionnaires et contractuels.
L’annonce par la Ministre de l’extension du PASS à tous les personnels de l’Éducation nationale travaillant en
EPLE et écoles vient répondre en grande partie à une exigence que nous portons depuis 2012. C’est une marque de
reconnaissance que nous attendions et une avancée vers l’égale dignité des différents professionnels de l’Éducation. L’UNSA Éducation avait interpelé la Ministre et lancé une pétition en 2014
pour la généralisation du PASS Éducation. Celui ci permet d’accéder gratuitement aux collections permanentes des musées et monuments nationaux.
Si nous regrettons que, pour l’heure, son extension ne soit pas totale, cette décision qui va concerner plus
de 250 000 personnes est très positive. Nous saluons cette avancée permise par la mobilisation de l’UNSA Éducation et des 10 000 signataires de notre pétition «
PASS Éducation, pas d’exclus ! ». Nous continuerons cependant à agir pour que l’ensemble des personnels administratifs exerçant au sein du MENESR en bénéficie.
Deux arrêtés du 26 février 2019 (publiés au JO du 28 février) revalorisent les taux des indemnités d’hébergement et des indemnités kilométriques des agents de l’État en déplacements temporaires.
L’UNSA estime que cette revalorisation est une première étape. Elle demande au gouvernement d’augmenter le remboursement des frais engagés à l’occasion de missions, en particulier tous les frais de repas.
L’arrêté du 26 février 2019 modifiant l’arrêté du 3 juillet 2006 fixant les taux des indemnités kilométriques prévues à l’article 10 du décret n° 2006-781 du 3 juillet 2006 fixant les conditions et les modalités de règlement des frais occasionnés par les déplacements temporaires des personnels de l’Etat revalorise les indemnités kilométriques comme suit :
Ces augmentations correspondent, en fait, au cumul de l’inflation observée depuis 2006. Pour la Polynésie française, Nouvelle-Calédonie, Wallis et Futuna, voir les valeurs en francs CFP mentionnés dans l’arrêté.
L’arrêté du 26 février 2019 modifiant l’arrêté du 3 juillet 2006 fixant les taux des indemnités de mission prévues à l’article 3 du décret n° 2006-781 du 3 juillet 2006 fixant les conditions et les modalités de règlement des frais occasionnés par les déplacements temporaires des personnels civils de l’Etat https://www.legifrance.gouv.fr/affi... revalorise les indemnités de mission comme suit :
Hébergement :
Déjeuner et diner :
Le taux reste fixé à 15,25 euros (15,75 euros pour la Martinique, Guadeloupe, Guyane, La Réunion, Mayotte, Saint-Barthélémy,
Saint-Pierre-et-Miquelon, Saint-Martin, 21 euros ou 2506 francs CFP pour la Nouvelle-Calédonie, Wallis et Futuna, Polynésie française).
Il faut aller encore plus loin !
L’UNSA a constamment travaillé à faire aboutir ces revendications d’augmentation des taux de remboursement des frais de mission. C’est un premier pas, mais l’UNSA ne considère pas ces évolutions comme pleinement satisfaisantes car les restes à charge des personnels de l’Etat se déplaçant pour des missions ou de la formation restent importants. L’UNSA sera très attentive au fait que cette mesure soit bien rétroactive au 1er janvier 2019.
Le décret relatif au congé pour invalidité temporaire imputable au service dans la fonction publique de l’État vient enfin d’être publié.
Il traite des conditions de déclaration et de prise en charge des accidents de service, de trajet et de maladies professionnelles.
Dorénavant, ce sera l’administration qui devra prouver la non imputabilité de la maladie professionnelle, ou de l’accident, au service de l’agent. c’est un point
positif !
Le décret 2019-122 traitant du Congé pour Invalidité Temporaire au Service, le décret CITIS, a été publié le 23 février 2019.
Il fait suite à une longue période de discussions menée avec la DGAFP et est consécutif à l’ordonnance du 19 janvier 2017, introduisant le
renversement de la charge de la preuve en matière d’AT/MP (accident de travail et maladie professionnelle) pour les agents titulaires de la fonction publique de L’État.
L’UNSA FP, n’a eu de cesse d’intervenir dans toutes les instances afin de faire évoluer, dans l’intérêt des agents, les positions trop éloignées
des engagements initiaux de l’administration « d’améliorations » de la condition des agents telles que signifiées dans l’ordonnance
de 2017.
Que changent les dispositions de ce décret ?
Tout d’abord, il appartiendra à l’administration de démonter qu’une affection (AT/MP) survenue en temps et lieu de service n’est pas d’origine professionnelle, dégageant de fait l’agent de recherche d’éléments susceptibles de corroborer sa déclaration dans un premier temps. Ce premier point est gage d’une évolution positive. C’est la présomption d’imputabilité.
Deuxième point, si ce décret introduit la notion de délais de déclaration imposés à l’agent, en particulier en ce qui concerne les accidents de service,
disposition qui a fait l’objet de vifs débats puisque régressive pour l’UNSA, celle-ci contraint également l’administration d’un délai d’instruction. Ces délais contraints
permettront de placer les agents dans une situation administrative transitoire, dans une filière plus à même de garantir une prise en charge de leur situation.
Néanmoins, l’UNSA ne peut se satisfaire de ces évolutions. En effet, le non-respect des délais d’instruction par l’administration des dossiers renvoie
l’agent vers une obligation de régularisation financière si, à terme, son dossier était rejeté. Cette disposition n’est pas acceptable pour
l’UNSA, puisque cette situation déséquilibrée sera source d’iniquité au regard du traitement disparate des dossiers qui existe actuellement entre les administrations de
tutelle ou les secteurs géographiques.
Enfin, pour l’UNSA, il conviendra d’être vigilant quant aux applications qui seront à l’avenir conduites sur ce dispositif, texte fondateur qui aurait toutefois mérité d’avantage d’équilibre et d’équité.
Depuis le 1er janvier 2019, le droit d’option sur un CET (Compte épargne temps) pérenne fait l’objet d’une double revalorisation : abaissement du seuil
d’ouverture du droit d’option et augmentation des montants journaliers.
Le gouvernement présente cette décision comme permettant une hausse du pouvoir d’achat des agents publics. L’UNSA estime que cette mesure n’est pas suffisante
d’autant qu’elle ne concerne pas tous les agents publics : seul un agent sur trois dispose d’un CET à l’Etat ou dans la territoriale, et 15% dans l’hospitalière !
Mode d’emploi :
L’abaissement du seuil d’ouverture du droit d’option et l’augmentation des montants journaliers d’indemnisation sont précisés ci-après :
Seuil d’exercice du droit d’option
Le nombre de jours requis pour pouvoir accomplir un droit d’option sur un compte épargne-temps (CET) pérenne est abaissé de 20 à 15 jours.
Lorsque vous avez atteint ce seuil de 15 jours sur votre CET, vous devez, en janvier, pour les jours qui excèdent ce seuil, exercer votre droit d’option en
choisissant soit :
Montants journaliers de monétisation ou de transformation en points RAFP
Les taux bruts forfaitaires par jour, sous forme de monétisation et/ou de transformation en points RAFP, sont revalorisés de 10 euros
supplémentaires pour les trois catégories statutaires.
Catégorie statutaire :
Dates d’application :
Ces nouvelles modalités sont applicables aux droits d’option sur les comptes épargne-temps pérennes accomplis à compter du 1er janvier 2019.
Ces dispositions ne modifient pas les autres règles du régime du CET (notamment, l’alimentation du CET toujours subordonnée à l’utilisation, pour un agent exerçant ses fonctions à temps complet, d’au moins 20 jours de congés acquis au titre de l’année de référence, le nombre de 10 jours maximum à verser par an sur le CET lorsque celui-ci atteint 20 jours ou encore le plafond global de 60 jours sur le compte).
L’UNSA Fonction publique constate que la Président de la République n’a pas annoncé ni une augmentation de la valeur du point d’indice, ni l’octroi d’une prime
supplémentaire ou exceptionnelle pour les agents publics.
Des agents publics pourraient être concernés par l’éventuelle hausse de la prime d’activité (pour en bénéficier, un agent public doit la demander) et par la
défiscalisation des heures supplémentaires, qui seraient versées sans impôts ni charges.
L’UNSA propose un jeu de "Questions/réponses sur la prime d’activité".
Est-ce que les agents publics peuvent bénéficier de la prime d’activité ?
OUI : la prime d’activité peut être versée à toute personne ayant une activité professionnelle (salariée, fonctionnaire ou contractuel) et
percevant des revenus modestes (sous conditions de ressources du foyer fiscal).
La prime d’activité est-t-elle versée automatiquement ?
NON : l’attribution de la prime d’activité n’est pas automatique, il faut la
solliciter auprès de la CAF du département de résidence (cette démarche est possible en ligne, un simulateur permet de vérifier son éligibilité actuellement). Cependant, pour
ceux qui perçoivent déjà la prime d’activité, sa revalorisation sera automatique.
Les agents publics qui gagnent un peu plus que le Smic bénéficieront-ils de la hausse de la prime d’activité ?
OUI : Les agents publics qui ont des revenus légèrement supérieurs au Smic peuvent percevoir la prime d’activité, en fonction des revenus de leur
foyer fiscal. Les plafonds de revenus sont les suivants au 21 décembre (suite au vote de la loi dans la nuit du 21 décembre) :
Hausse de 90 € mensuels de la prime d’activité pour les célibataires et les couples avec un seul salaire (180 € pour un couple avec deux salaires)
Autre exemples de nouveaux bénéficiaires :
Les agents à temps partiel bénéficient-ils aussi de la prime d’activité ?
OUI : les agents à temps partiel seront aussi concernés par la hausse de la prime d’activité. Son mode de calcul, complexe, diminue en fonction des
ressources totales du foyer fiscal.
Qui verse la prime d’activité ?
La prime d’activité est versée par la CAF.
La hausse de la prime d’activité peut-elle rendre imposable ?
NON : la prime d’activité est non imposable, son augmentation ne changera pas les revenus déclarés par les bénéficiaires.
La prime d’activité est-elle prise en compte dans le calcul des droits au chômage et à la retraite ?
NON : la prime d’activité n’est pas prise en compte pour le calcul des droits à la retraite ni de l’allocation d’aide au retour à l’emploi (ARE). On ne
peut donc pas présenter la prime d’activité comme un « salaire » ou une rémunération.
L’arrêté du 21 novembre 2018 portant fixation des plafonds de prise en charge
des frais liés au compte personnel de formation dans les services et
établissements du ministère de l'éducation nationale est enfin publié au JO
n°294 du 20 décembre 2018.
https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do;jsessionid=59ED323780C0E630E9CC8
B6AC41CFC0F.tplgfr29s_3?cidTexte=JORFTEXT000037833293&dateTexte=&oldA
ction=rechJO&categorieLien=id&idJO=JORFCONT000037832549
Cet arrêté détermine les modalités de prise en charge des frais au titre de l'utilisation
du compte personnel de formation.
Ces dispositions s'appliquent aux agents exerçant leurs fonctions dans les services
déconcentrés du ministère de l'éducation nationale, dans les établissements
scolaires et écoles qui en relèvent et dans les établissements publics nationaux à
caractère administratif sous tutelle du ministère de l'éducation nationale.
Les frais pédagogiques, qui se rapportent aux actions de formation dont le suivi a été
autorisé par l'administration au titre du compte personnel de formation sont pris en
charge par l'administration, dans la limite des plafonds cumulatifs suivants :
- Plafond horaire : 25 € TTC ;
- Plafond au titre d'un même projet d'évolution professionnelle : 1 500 € TTC par
année scolaire.
Toutefois, le plafond est porté à 2 500 € TTC pour les agents suivant une action de
formation permettant de prévenir une situation d'inaptitude médicale à l'exercice de
leurs fonctions et pour les agents de catégorie C qui n'ont pas atteint un niveau de
formation sanctionné par un diplôme de niveau V.
Les plafonds par année scolaire mentionnés précédemment peuvent inclure, à la
demande de l'agent concerné, les frais occasionnés par les déplacements
nécessaires au suivi d'actions de formation autorisées par l'administration au titre du
compte personnel de formation.
En vue de la prise en charge des frais pédagogiques, l'agent devra fournir à son
administration les justificatifs d'inscription et d'assiduité à la formation suivie au titre
du compte personnel de formation.
En vue de la prise en charge des frais occasionnés par les déplacements justifiés par
le suivi d'actions de formation autorisées par l'administration au titre du compte
personnel de formation, l'agent fournira à son administration les justificatifs
correspondants.
L'agent qui, sans motif valable, a participé à moins de 90 % des heures d'enseignement prévues par la formation suivie au titre du compte personnel de
formation sera tenu de rembourser les frais engagés par l'administration.
Retrouvez ci dessus la définition extraite de la jurisprudence de la "nécessité de service" qui peut être opposée par votre supérieur quand vous sollicitez des autorisations d'absence. L'Administration doit motiver la "nécessité de service" c'est à dire expliquer en quoi votre absence met en péril la continuité du service.
L’Ensap (Espace numérique sécurisé de l’agent public) est l’espace numérique sur lequel les bulletins de salaire seront déposés à partir de septembre 2018.
Pas de panique, jusqu'en février 2019, votre bulletin de paie vous parviendra encore sous format papier.
Cet espace comprendra deux volets :
Pour accéder aux services de l’Ensap sur https://ensap.gouv.fr/web/ , lors de la première connexion, vous devez vous munir de votre numéro de sécurité sociale.
Après la création de votre compte qui ne prend que quelques minutes, l’Ensap vous permettra un accès :
Les documents sont stockés sur l’Ensap tout au long de la carrière et jusqu’à 5 ans après le départ à la retraite (y compris si vous quittez temporairement ou définitivement les administrations d’État avant la fin de votre vie active). Ils seront accessibles en permanence quel que soit le support (ordinateur, tablette ou Smartphone).
Si vous n’avez pas accès à l’Ensap, vous pourrez demander une dérogation pour continuer à recevoir vos bulletins de paie sous format papier.
Cette dérogation peut être consentie aux personnes placées en congés pour raisons de santé (ex. : congé longue maladie, congés de longue durée…).
Le 15 novembre dernier, la formation spécialisée du Conseil Commun de la Fonction Publique avait pour objet de présenter un premier bilan du déploiement du télétravail dans les trois versants de la fonction publique ainsi qu’un guide sur la qualité de vie au travail destiné aux encadrants réalisé par l’ANACT. Le suivi du télétravail doit être rapidement amélioré, en l’état il ne permet pas d’apprécier le déploiement du télétravail sur les trois versants de la Fonction publique.
Retrouvez ci-dessous le compte rendu.
L’arrêté du 6 avril 2018 portant application dans les services centraux, les services déconcentrés et les établissements relevant du ministre de l’éducation nationale, du décret no 2016-151 du 11 février 2016 relatif aux conditions et modalités de mise en œuvre du télétravail est enfin paru, plus de cinq mois après celui de l’enseignement supérieur (03/11/2017).
Nous vous joignons de nouveau le guide publié en février par la DGAFP, qui explicite la mise en œuvre du télétravail.
Lors du CSFPE, le projet de décret permettant de créer une période d’un an préparatoire au reclassement des fonctionnaires reconnus inaptes à l’exercice de leur fonction a reçu un avis favorable. C’est un droit nouveau.
Le décret d’application de l’article 9 de l’ordonnance du 20 janvier 2017 (n° 2017-53 du 19 janvier 2017 portant diverses dispositions relatives au compte personnel d’activité, à la formation et à la santé et la sécurité au travail dans la fonction publique) a été étudié au CSFPE du 3 avril.
Il ouvre la voie à la mise en œuvre d’un droit nouveau pour les fonctionnaires reconnus inaptes à l’exercice de leur fonction : celui de pouvoir bénéficier d’une période préparatoire à un éventuel reclassement (PPR) d’un an pendant laquelle le fonctionnaire sera rémunéré.
Pendant cette période, il pourra se préparer à exercer une autre fonction avec des périodes d’observation, de formation, de mise en situation sur un ou plusieurs postes selon un projet qu’il aura établi avec son administration.
A l’issue de cette période, il pourra être détaché sur un nouvel emploi tout en gardant, à titre personnel, son indice brut jusqu’au jour où il bénéficiera dans son nouveau corps d’un indice brut au moins égal.
L’UNSA estime qu’il s’agit d’une avancée concrète pour les fonctionnaires. Cette période permettra à des agents qui, jusque là, devaient être mis à la retraite pour invalidité ou qui se retrouvaient dans une situation administrative complexe de pouvoir poursuivre une carrière et être rémunéré.
Par ailleurs, l’UNSA avait déposé des amendements pour garantir une année pleine de PPR en plus d’une période de conception du projet du fonctionnaire et un traitement maintenant tous les éléments de sa rémunération. Ils ont été refusés par le gouvernement.
Il est à noter que ce décret sera décliné rapidement dans les deux autres versants de la fonction publique.
L’UNSA a combattu le retour du jour de carence voulu par Gérald Darmanin dès son annonce fin juin 2017. La majorité présidentielle a voté cette mesure dans la loi de finance. Elle s’applique depuis le 1er janvier 2018. Mode d’emploi.
Une circulaire va préciser les modalités de mise en œuvre du jour de carence dans la fonction publique. Elle s’appliquera, avec effet rétroactif, au 1er janvier 2018.
Tous les agents publics sont concernés
Tous les congés de maladie sont concernés par l’application de cette journée de carence sauf :
Le jour de carence ne s’applique ni au congé de maternité, ni aux congés supplémentaires liés à un état pathologique résultant de la grossesse ou des suites de couches.
Les modalités de mise en œuvre
Attention : "le premier jour de congé de maladie ne peut en aucun cas être compensé par un jour d’autorisation spéciale d’absence, un jour de congé ou un jour relevant" des RTT.
"La rémunération s’entend comme comprenant la rémunération principale et, le cas échéant, les primes et indemnités dues au titre du jour auquel s’applique le délai de carence."
L’impact sur la situation administrative des agents
La DGAFP a présenté le 2 octobre 2017 le guide d’accompagnement à la mise en œuvre du compte personnel de formation (CPF) dans la fonction publique de l’État et la méthode pour ouvrir un compte sur le portail du CPF pour chaque agent public d’ici l’été 2018.
Lien vers le compte personnel d’activité : https://www.moncompteactivite.gouv.fr/cpa-public/
Information diffusée par la direction de l'information légale et administrative (Premier ministre)
Il est rare que notre syndicat diffuse les arrêts de la CEDDH mais celui-ci en lien direct avec les courriels professionnels nous semble être d’importance pour nos collègues.
Le Gouvernement a fait de la politique d’égalité une priorité. La loi n° 2012-954, du 6 août 2012, relative au harcèlement sexuel, adoptée à l’unanimité à l’Assemblée nationale, a représenté une étape importante : elle consolide la définition du délit de harcèlement sexuel dans le code pénal, le code du travail et la loi du 13 juillet 1983 portant droits et obligations des fonctionnaires ; elle aggrave et harmonise les sanctions et elle renforce la prévention dans le monde professionnel….
Après avoir précisé le cadre de la protection due aux agents tel que défini par le statut général de la fonction publique, le guide rappelle les règles, acteurs et outils de la prévention, et développe les moyens d’action pour intervenir en cas de harcèlement et de violences.
Les retours d’expérience qu’il comporte, provenant des trois versants de la fonction publique, montrent comment agir face aux violences et au harcèlement, et rappellent, s’il en était besoin, que ces agissements sont inacceptables et doivent être combattus avec la plus grande fermeté.
Le Conseil d'Etat précise les conditions de recevabilité d'un recours contre le changement d'affectation d'un agent public. Irrecevable, si "les mesures prises.....n'impliquent ni perte de responsabilités ou de rémunérations". A méditer pour "une mutation dans l'intérêt du service" ?
Dossier et explications ci-dessous
pour limiter la durée de la procédure de validation, le gouvernement instaure un délai de six mois pour
La loi travail est promulguée et elle comporte des dispositions qui vont aussi concerner les agents publics.
Elle instaure la possibilité de créer un nouveau droit pour les agents : le Compte Personnel de Formation (CPF) dans la fonction publique.
Ce CPF qui sera le successeur du DIF (Droit individuel à la formation) pourrait voir le jour dès le 1er janvier 2017.
Nous connaissons les importantes difficultés rencontrées au ministère de l’Education nationale et de l’enseignement supérieur où une infime partie des collègues n’ont pu faire valoir leur DIF faute de connaissance du dispositif, de l’insuffisance du financement ou encore des difficultés de remplacement.
C’est pourquoi, l’UNSA travaille sur le futur texte pour y retrouver plusieurs de ses exigences et consolider ce nouveau droit à la formation professionnelle tout au long de la vie pour les agents.
Dans le cadre de la collection « Dossiers » de l’UNSA Education, est paru un Mémento « MOI FONCTIONNAIRE » qui fait le point sur les textes réglementaires parus ou à paraitre qui modifient notre statut.
Après la signature de l’accord de 2011, la loi de 2012, l’UNSA continue à
s’impliquer dans le comité de suivi national pour la concrétisation de nouveaux droits pour les contractuels. L’UNSA*a participé au comité de suivi de l’accord ANT le 12 octobre qui a
travaillé sur l’élaboration du guide juridique d’application du décret 86-83..
Pour l’UNSA, ce guide juridique à l’attention des employeurs sera aussi une référence très utile pour les contractuels afin qu’ils connaissent leurs droits et puissent ainsi les faire
respecter.
Le prolongement du dispositif « recrutements réservés »,
l’instauration des CCP dans la FPT et FPH sont bien inscrits dans la Loi Déontologie adoptée récemment.
Les nouveaux droits concernant les congés, l’évolution
de la rémunération, le droit à mobilité, la représentation en CCP inscrits dans les décrets réglementaires vont faire l’objet de précisions dans un guide
juridique.
Ce guide juridique à
l’attention des employeurs sera aussi une référence utile pour les contractuels afin qu’ils connaissent leurs droits et puissent ainsi les faire respecter. L’UNSA défend le droits aux
agents contractuels à être représentés et défendus. Cela passe par l’instauration rapide des CCP sur les deux versants FPT et FPH.
* Solidaires et FSU ne siègent pas en comité de suivi puis qu’ils ont refusé de signer l’accord sur la sécurisation des ANT
Les contractuels ont des droits.
L’UNSA agit pour les faire progresser.
Nous prenons en compte la réalité des personnels contractuels et de leurs situations.
Contrairement à d’autres, nous avons signé le protocole
Sauvadet qui se traduit dans la loi du 12 mars 2012 par :
• L’amélioration sensible des conditions de travail et d’emploi des personnels contractuels en apportant de nouvelles
garanties :
- cadre unique de gestion avec un nouveau décret ;
- clarification des procédures en fin de contrat (reclassement, entretien) ;
- réévaluation de la rémunération des CDD tous les 3 ans ;
• L’organisation de concours ou examens professionnels réservés jusqu’en mars 2016 pour résorber l’emploi précaire dans la
Fonction
publique.
• L’accès à un CDI a aussi été acté pour les personnels les plus anciens.
C’est un réel progrès pour
les personnels. 4660 collègues ont déjà réussi les concours et sont devenus titulaires. Pour autant, il faut encore améliorer les épreuves des concours et l’affectation des lauréats, tenir compte
de l’expérience des collègues et de leur situation personnelle et professionnelle.
Étape après étape, l’UNSA a engrangé des avancées pour vous.
Nous restons attentifs à vos conditions de travail et continuerons à agir avec détermination pour renforcer vos droits.
A la suite d’une décision du TA de Lyon la DAF A3 du ministère rappelle fort justement quelques principes…
En suite de quoi les collègues ayant payé des frais pour s’inscrire à un examen ou concours sont fondés à en demander le remboursement et de faire un recours devant le tribunal administratif en
cas de refus.
Après une réintégration suite à une décision de mise hors de cause, c’est l’agent qui décidera de la publicité faite au procès-verbal de rétablissement
dans ses fonctions que son employeur doit prendre.
L’UNSA Fonction Publique seul porteur d’un amendement sur ce texte sensible a été entendu à 100% en étant repris dans l’esprit et dans la lettre.
Suite à de nombreuses questions de collègues devant les initiatives de certains rectorats et établissements de présenter de nouvelles notes de service sur les horaires et les congés, il nous a semblé opportun de poser de nouveau les grands principes établis par la circulaire n°2002-007 du 21janvier 2002 relative à l’aménagement et la réduction du temps de travail.
Quatre mois : c'est le délai à l'issue duquel la pension de réversion doit être versée après le dépôt d'une demande complète.
Cette extension de la garantie de paiement aux pensions de réversion vient en effet d'être instaurée par un décret publié au « Journal officiel » du 31 août 2016.
Cette mesure s'applique à partir du 1er septembre 2016 pour toutes les demandes de pension de réversion relevant des organismes du régime général.
Une circulaire de la Caisse nationale d'assurance vieillesse (Cnav) en date du 1er septembre 2016 vient préciser les conditions dans lesquelles le versement d'une retraite de réversion est garanti dans un délai de quatre mois à partir de la réception d'une demande complète (régimes et prestations visés, conditions requises, appréciation du délai de versement de la pension de réversion, modalités de liquidation de la pension de réversion...).
Les recteurs vont être destinataires des résultats de l’enquête ministérielle concernant les risques psychosociaux et conditions de travail des personnels non
enseignants (personnels administratifs, ITRF, sociaux, de santé, de direction, d’éducation, d’orientation et d’inspection).
Cette enquête ainsi que les résultats de l’enquête RPS des personnels enseignants seront accompagnées du vademecum en matière de prévention des risques psychosociaux.
Ce vademecum, écrit en collaboration avec les membres du CHSCTMEN, les membres du groupe de travail ministériel SST et la DGRH, comporte deux parties :
• Première partie : informations et définitions sur la prévention, les risques psychosociaux, les publics concernés, le contexte et le pilotage.
• Deuxième partie : quelques exemples d’initiatives mises en place dans les académies à titre d’illustration.
Ce document peut-être utile pour nos représentants en CHSCT.
L’UNSA Éducation est intervenue pour souligner que ce document est un outil destiné aux recteurs et aux DASEN. Aucun document n’est fait concrètement pour les personnels. Les représentants de l’UNSA Éducation demandent que la plaquette RPS réalisée par la DGAFP en 2014 leur soit envoyée. De plus, il faut que les formations en matière de sensibilisation, de formation et d’information prévues dans l’accord de 2013 soient effectivement mises en place localement dans les plans de formation académique.
Le ministère du travail, en coopération avec l’ANACT et l’INRS, a publié un guide du Burn out.
Ce guide est destiné à aider l’ensemble des acteurs de la prévention à agir sur le syndrome d’épuisement
professionnel.
Pour l’UNSA, Il présente plusieurs avantages pour une diffusion à l’ensemble de la fonction publique.
La première partie pose les bases de la définition du « burnout ». Elle reprend des notions qui sont intégrées dans l’accord RPS qui s’appuient
déjà sur le rapport du collège d’expertise Gollac et Bodier. C’est un contenu d’information et de formation qui doit être dispensé à tous les agents
La deuxième partie est sur la prévention, elle doit s’intégrer dans ce que pourrait être une « politique de prévention des risques
professionnels » dans la fonction publique, en cohérence avec les priorités retenues par le COCT.
L’enjeu de la prévention est de réduire voir supprimer les risques en développant de meilleurs conditions d’organisation du travail.
Le guide mentionne l’intérêt de mettre en place des espaces de discussion et régulation, encadrer l’utilisation des nouvelles technologies,
éviter les postes isolés, donner des marges de manœuvre, …
Cela nous renvoie directement au projet d’accord-cadre sur la qualité de vie au travail qui est pour l’UNSA un outil à utiliser pleinement dans le cadre
d’une politique globale de prévention des risques professionnels. C’est bien pour cette raison que l’UNSA avait fait part de sa volonté de signer l’accord QVT, dans l’intérêt des
personnels.
La prévention du Burnout s’intègre dans la prévention des facteurs de RPS. La fonction publique est déjà engagée dans ce processus, nous disposons
d’un certain nombre d’outils décrits dans ce guide :
Le CHSCT instance centrale
d’élaboration des plans d’action
L’accord RPS en cours de mise
en œuvre avec l’ensemble des outils qui l’accompagne
Tous ces outils dont la fonction publique dispose déjà doivent sans doute être davantage mis en cohérence pour que les employeurs publics s’en emparent de
façon globale, sur la base d’une nouvelle impulsion politique donnée au plus haut niveau.
Aujourd’hui, les administrations doivent construire des plans d’actions de prévention durables compte tenu des transformations organisationnelles
à venir.
Les Comités d'hygiène , de sécurité et des conditions de travail veillent à garantir aux fonctionnaires des conditions de
travail optimales. Ils peuvent être saisis par toute personne qui s'estime travailler dans un milieu anxiogène et dangereux. Retrouvez ci-joint un guide qui regroupent tous les interlocuteurs,
ainsi que leurs missions, intervenants dans le domaine de la sécurité au travail et la prévention médicale
Retrouvez ci dessous la circulaire relative à la lutte contre la harcèlement moral , adressée aux personnels de l'Education
nationale , victimes de tels agissements. Ne restez pas seuls, nous sommes à votre écoute.
Une femme enceinte en activité peut bénéficier du
congé maternité, qu'elle soit fonctionnaire ou contractuelle. Le congé comprend le congé prénatal (en fin de grossesse) et le congé postnatal (après l'accouchement). Toutes les infos dans les
fiches suivantes.
Le fonctionnaire doit transmettre son arrêt de travail à l'Administration dans les 48h. En cas de manquement, l'administration informe l'agent de la réduction de la rémunération à laquelle il s' expose en cas de nouvel envoi tardif dans les 24 mois . En cas de récidive, l'administration est fondée à réduire de moitié sa rémunération entre la date de prescription de l'arrêt et la date d'envoi de cet arrêt.
La réduction de la rémunération n'est pas applicable si le fonctionnaire est hospitalisé ou s' il justifie , dans les 8 jours, de son incapacité à transmettre son arrêt dans les délais impartis.
Retrouvez dans le document joint un rappel du positionnement de l'Adjoint gestionnaire en EPLE. Cela peut s'avérer utile, notamment pour les nouveaux arrivants.
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